Cet article est un résumé du best-seller « Tout le monde mérite d’être Riche », d’Olivier Seban, dont nous recommandons la lecture. L’idée majeure du livre est que pour s’enrichir, il suffit de le vouloir et de savoir comment s’y prendre, en s’inspirant de ceux qui ont réussi. L’enrichissement est accessible à tous. Olivier Seban va nous aider dans ce sens. Des milliers de lecteurs ont approuvé sa méthode et l’en remercient.
L’auteur couvre l’ensemble des opportunités à disposition pour s’enrichir (Immobilier, Bourse, Entreprises, Placements …) et nous livre beaucoup de conseils pratiques et de pièges à connaitre.
NB: Cet article ne se substitue pas au livre original, mais en présente une synthèse qui permet de saisir les points clés. La lecture du livre complet est recommandée pour ceux qui souhaiteraient connaître l’ensemble des idées de l’auteur.
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Introduction : Croyances et réalités
La thèse principale du livre d’Olivier Seban est que s’enrichir est à la portée de tous. On ne parle pas de s’enrichir pour être dans le top 10 des fortunes françaises, mais de s’enrichir de manière à ce que l’argent ne soit plus un problème, voire à devenir rentier.
Olivier Seban a la conviction qu’il y a des méthodes et des attitudes à appliquer et que ceux qui ne s’enrichissent pas n’appliquent simplement pas les bonnes méthodes.
Nous sommes mal préparés à l’argent et à sa gestion. Cette thématique n’est pas présente à l’école, et les jeunes actifs gagnent de l’argent sans savoir ce qu’ils doivent en faire, où le placer, comment le dépenser, ce qu’il faut optimiser …
Ainsi, il est important de mettre au clair quelques idées :
- L’argent contribue au bonheur. « Si vous avez besoin de vous en convaincre, demandez à un pauvre ce qu’il en pense » écrit Olivier Seban.
- On peut gagner de l’argent sans que cela soit au détriment des autres. On peut faire des affaires sans flouer l’autre.
- S’enrichir ne demande pas beaucoup de temps. C’est d’abord une question de comportement quotidien, de bonnes pratiques et d’être à l’affût des opportunités. Une fois que les choses sont organisées, l’argent rentre.
- Il n’y a pas besoin d’avoir un capital de départ pour s’enrichir. L’auteur explique que ceci est une excuse fréquente. Il va s’attacher à la démonter.
- Avoir un bon job ne suffit pas à devenir riche. Malheureusement, un salaire (et rien d’autre) n’a jamais été le meilleur moyen de s’enrichir. Il faut d’autres revenus.
L’économie est faite de telle manière que les riches s’enrichiront toujours de plus en plus. C’est le sens de l’histoire et du fonctionnement économique. Et cette histoire joue en votre faveur.
Tout le monde a dans l’idée d’être riche, et rien ne se fait tout seul. L’objectif du livre est d’apprendre aux lecteurs des choses que l’on n’apprend nulle part ailleurs, et surtout pas dans les écoles.
Un premier pas vers la richesse
Après avoir simulé un dialogue avec des particuliers, en leur demandant comment devenir riche, l’auteur dévoile ce qui est selon lui le secret absolu :
« Certains deviennent riche parce qu’ils savent comment acquérir la richesse ». Tout le monde sait qu’en travaillant on gagne de l’argent. Mais s’enrichir est une autre affaire. Gagner beaucoup d’argent ne signifie pas s’enrichir. Encore faut-il voir ce que l’on fait de cet argent, et comment le patrimoine se comporte au fur et à mesure des années. En dépensant beaucoup et en faisant de mauvais choix de placements, ceux qui ont gagné beaucoup d’argent finissent pauvres.
Il ne s’agit pas de vous demander de changer de travail, de pays ou d’activité. Mais plutôt d’apprendre à acquérir la richesse.
Le point de départ
L’auteur explique qu’il y a trois temps pour s’enrichir :
- « L’accumulation » de richesse pour le valoriser ensuite
- « L’investissement »
- « La protection »
Accumuler, c’est amasser des revenus sur la somme perçue restant après les dépenses de nécessités. Les revenus, ce sont vos salaires, ou autres revenus que vous touchez. Les nécessités, ce sont l’ensemble de vos dépenses obligatoires (loyers, gaz, factures …).
Et une des premières difficultés de l’enrichissement, c’est l’accumulation. Cela parait simple à dire, mais pour s’enrichir, il faut commencer par mettre de côté.
Et l’auteur en tire cette formule, que vous devez graver dans votre esprit : « Payez-vous en premier. »
C’est-à-dire : pensez à mettre chaque mois de côté quelque chose, qui sera votre complément, votre route vers l’enrichissement. Et pour que cela soit possible, faites-le en premier, c’est-à-dire payez-vous. Pensez à votre enrichissement avant vos fournisseurs et vos achats.
Vous recevez votre salaire, et vous payez d’abord votre loyer, puis vos factures, puis vous avez des dépenses d’alimentation et de loisir. Mais à la fin il ne reste plus grand-chose.
Alors, inversez la mécanique. Versez-vous immédiatement quelques dizaines ou centaines d’euros sur un livret d’épargne à réception de votre salaire. Cela pourrait être difficile les premiers mois, mais il s’agit d’une étape essentielle.
Bien sûr, certains d’entre vous vont penser que cela n’est pas possible. Commencez plutôt par vous demander comment y arriver plutôt que de vous dire immédiatement que vous n’y arriverez pas.
D’autres auront l’impression de très bien connaître ce premier principe et que l’auteur ne leur apprend rien. Mais Olivier Seban met en garde contre cette idée. Il y a une différence entre ce que vous savez et ce que vous appliquez. Faites les comptes. Combien mettez-vous de côté chaque mois ? 300 € ? Essayez donc de passer à 400 €. Cela correspond à une augmentation de 100 €, soit 1200 € par an. Soit avec des intérêts ou un loyer selon le placement, au bout de 10 ans, plus de 25 000 €. Et oui, juste pour 100 € par mois de plus.
Plus nos revenus augmentent, plus nos dépenses et nos nécessités augmentent. Ceci est donc un piège.
L’essentiel est donc le montant que arrive à mettre de côté chaque mois. Puis ce que l’on fait de cette somme.
Riche, c’est combien ?
Etre riche, ce n’est pas un montant. Olivier Seban raconte l’anecdote de cette phrase dite par l’une de ses filles : « Nous sommes riches puisque nous avons tout ce que nous voulons ». Selon lui, sa fille a tout compris. Etre riche ce n’est pas une course sans fin, une envie permanente d’argent. L’argent et la richesse sont deux choses très différentes. Etre riche, c’est être libre de certains soucis.
Et il faut savoir lutter contre la consommation et toutes les envies de consommation qui nous sont proposées.
De combien se payer en premier ?
Il n’y a pas de réponse universelle, cela dépend de la situation de chacun.
Mais l’auteur estime qu’il est facile de viser comme première cible de se payer 10%, c’est-à-dire de mettre 10% de son salaire net de côté. Et Olivier Seban remarque que le futurs riches parviennent à mettre jusqu’à 20% de côté.
Faites déjà le bilan de combien vous êtes capables de vous payer aujourd’hui, et fixez-vous d’atteindre 10 % si vous êtes en dessous, avec un palier de 1% de plus chaque mois.
A vous de trouver l’argent que vous pouvez utiliser pour vous payer. Comment ?
Il faut que vous étudiez votre comportement quotidien et vos habitudes, pour être en mesure d’isoler des sources d’économies potentielles. Olivier Seban nous propose de commencer dès demain matin à noter l’ensemble des dépenses réalisées et d’isoler tout ce qui est fait mécaniquement. Par exemple le café, la boisson supplémentaire au restaurant …
Et pour chacune de ces actions machinales, demandez-vous s’il n’y a pas une solution alternative. On ne parle pas de privation, mais bien de solution alternative. Par exemple apporter de temps en temps son déjeuner au bureau plutôt que d’aller au restaurant.
Il ne s’agit pas de faire des comptes d’apothicaire, mais de réaliser où va votre argent.
Quel est l’objectif final de tout cela ?
L’auteur explique que le « but ultime » est d’avoir conscience de ce que l’on fait de chaque euro dépensé. Et en conséquence, de savoir mieux dépenser.
Comment mieux dépenser ?
- Eviter les dépenses trop personnelles et penser à toute la famille
- N’acheter que lorsque les choses sont vraiment nécessaires
- Ne pas acheter le remplaçant d’un objet tant que l’on a pas vendu l’objet précédent (voiture, ordinateur, tondeuse …)
- Aller voir la concurrence sur vos contrats
- Etre ferme face aux vendeurs
Non, il n’est pas plus facile de chercher à gagner plus.
Ceux qui s’enrichissent le font d’abord en optimisant leurs dépenses, avant de chercher à gagner plus. Car gagner plus, cela comporte des vices :
- On est enclin à dépenser plus
- On se pose moins la question de la vraie valeur des choses
- On paye également plus d’impots
Le crédit à la consommation : à éviter
Le crédit à la consommation est souvent plus cher que le crédit immobilier. Il est utilisé pour financer l’achat d’un bien (voiture) ou pour des projets personnels (voyage, travaux …).
Le crédit va entrainer des intérêts qu’il faudra également rembourser. Et cela ne va pas vous aider à vous enrichir. Mieux vaut payer comptant, et ne pas acheter de voiture supérieure à vos moyens, pour impressionner la galerie.
Principes d’enrichissement
Une fois votre phase d’accumulation réalisée, il faut savoir utiliser ces nouvelles sommes. Il y a quelques concepts incontournables à maîtriser.
Actifs et passifs
Un actif génère un revenu. Par exemple : le travail, l’immobilier, les actions …
Un passif génère des dépenses (ce sont aussi des dettes). Par exemple : l’impôt, les crédits, la vie quotidienne, les pensions …
La clé est donc d’une part de posséder et d’autre part de gagner plus d’actifs que de passifs. La valeur des actifs doit augmenter, et la valeur des passifs doit être contenue et suivie de près.
C’est pour cela que les crédit à la consommation est déconseillé. Il entraine une hausse du passif, sans hausse de l’actif. Le crédit immobilier est lui plus intéressant.
Et encore, au sein même des actifs, il faut être sélectif. Olivier Seban isole deux règles importantes pour les actifs :
- Il faut acheter ou investir dans des actifs dont la valeur va augmenter et qui peuvent potentiellement servir des revenus plus tard. C’est pour cela qu’une voiture n’est pas un actif : sa valeur baisse dans le temps. C’est en revanche le cas d’un studio, d’un parking …
- Il ne faut pas acheter à crédit un actif dont la valeur peut baisser. C’est pour cela que le crédit à la consommation est déconseillé.
Par ailleurs, Olivier Seban invite vraiment à se méfier du crédit, particulièrement lorsque l’on est en difficultés financières. Demander un crédit pour régler ses dettes est une spirale infernale. Mieux vaut essayer de faire des économies.
Valoriser son argent
Quand il s’agit d’investir, il faut placer son argent dans des actifs qui vont générer d’autres actifs et des revenus. Facile à dire … mais pourtant si vrai.
En faire moins pour gagner plus
Ceux qui possèdent un appartement le savent bien, c’est le locataire qui contribue à leur enrichissement. L’objectif de votre enrichissement est de faire travailler l’argent, ou d’autres mécanismes fiscaux.
Définir ses souhaits de vie
S’enrichir, ce n’est pas seulement accumuler de l’argent, c’est aussi vivre en accord avec ses souhaits et principes de vie. Celui qui s’enrichit sans se réaliser ne profite pas de sa situation.
On se doit donc de relier la problématique de l’enrichissement à ses souhaits de vie et à ce que l’on veut devenir.
Après ces premières leçons, nous avons donc vu comment se mettre sur les rails de l’enrichissement, optimiser ses finances et ajuster ses besoins. Vous avez probablement un certain nombre d’efforts à faire, ou vous avez découvert que vous étiez sur le bon chemin. Maintenant, nous allons étudier les différents types de placements et leurs avantages.
Placements
Il s’agit désormais de mettre en place les mécanismes qui permettront à votre argent de fructifier.
Le premier d’entre eux, les placements simples, permet de générer un intérêt annuel sur vos liquidités. Les livrets d’épargne sont les placements les plus connus (livrets A, livrets LDD, livrets fiscalisés …). Pourtant ce sont de loin les moins rentables. Les taux sont garantis, mais au rythme de 1 à 3%, vous n’allez pas aller loin.
Si l’on estime qu’un taux de rendement raisonnable et facile à accéder aujourd’hui est de 1%, il vous faut trouver des placements qui rapporteront plus que ce 1% annuel.
Si vous trouvez un placement qui réalisé 2% par an, votre bénéfice sur un an avec une somme de 1000 euros ne sera pas de 20 euros, mais de 10 euros en réalité, car vous auriez déjà touché 10 euros sans efforts sur un placement sans risques.
Prenons un autre exemple plus parlant, relaté par l’auteur : Sur une somme de 10 000 € et sur 15 ans, le gain sera 9 fois supérieur avec un placement à 10% que celui avec un placement à 10%. 9 fois alors que 10% n’est que 5 fois supérieur à 2% se demande Olivier Seban. La raison en est la composition des intérêts années après années.
Concrètement, Olivier Seban propose classiquement de choisir :
- Une assurance vie pour bénéficier de l’enveloppe fiscale intéressante et de rendements intéressants
- Des obligations d’Etats ou d’entreprise
Il propose ces placements sans détailler réellement leurs avantages et inconvénients.
La leçon principale à retenir est que le temps a une valeur très importante dans votre processus d’enrichissement. Chaque jour apporte une fraction d’intérêts annuels. Et après quelques années, cela fait vite la différence. Il faut rechercher le placement le plus rémunérateur, mais il faut aussi être confortable avec la prise de risque entrainée. Le temps et le fait de démarrer tôt primeront toujours sur le type de placement.
Immobilier
L’immobilier est un secteur privilégié par Olivier Seban. Il explique que le mécanisme d’enrichissement par l’immobilier est simple : acquérir un bien à l’aide d’un emprunt, le louer, et rembourser l’emprunt avec le loyer.
Mais l’immobilier comporte des pièges. L’auteur va s’attacher à nous les présenter. Il explique ainsi : « Il est primordial de savoir quoi, quand et comment acheter ».
Le levier
En immobilier, on parle d’effet de levier, créé par la dette. Qu’est-ce à dire ? C’est le fait de pouvoir acheter quelque chose que l’on n’aurait pas pu acquérir sans emprunt, tout en remboursant le crédit grâce aux loyers. Le levier est fondé sur votre capacité à rembourser l’emprunt (en tous cas la partie qui reste lorsque le loyer rembourse l’emprunt). Et plus le levier est long (c’est-à-dire plus l’on emprunte longtemps), moins il y aura d’efforts à fournir. En effet, les intérêts d’emprunt et les remboursements mensuels seront amoindris.
Lorsque l’on finance une acquisition totalement par l’emprunt, c’est-à-dire sans investir de capital, ce qu’Olivier Seban a beaucoup fait, notre rendement est bien plus élevé. Car on achète un bien immobilier que l’on n’aurait jamais pu se permettre en cash.
D’autre part, plus le loyer est proche de la mensualité de crédit demandée, moins vous aurez d’effort d’épargne à fournir. L’idéal est de recevoir un loyer correspondant à la mensualité de crédit. Cela n’est pas évident, sauf si vous achetez votre bien très peu cher et avec un crédit très bas.
En somme, moins on avance d’argent personnel, plus le levier est important, et plus l’enrichissement est grand.
L’objectif
Si votre objectif n’est pas de disposer du bien ou des revenus du loyer, laissez courrir le crédit le plus longtemps possible. L’effet de levier continuera à jouer, et les revalorisations de loyers viendront baisser encore vos mensualités.
Si votre objectif est spéculatif et de gagner rapidement de l’argent avec l’immobilier, alors remboursez au plus vite le crédit, pour posséder un bien immobilier et imaginer le revendre.
Le risque
Un crédit comporte toujours un risque, celui de ne pas pouvoir rembourser. Pour réduire le risque, vous pouvez :
- Choisir un crédit à très long terme, pour réduire vos mensualités et être sûr de rembourser
- Etre sûr de pouvoir louer le bien immobilier pour un montant convenable
Et bien sûr, plus le risque est élevé, plus la rentabilité l’est. Si vous fixez un loyer sous le prix du marché pour être sûr de louer, votre rendement sera inférieur à ce que vous toucheriez avec un loyer plus élevé.
Les bonnes affaires se font à l’achat
Le meilleur moyen d’achever du rendement n’est pas d’espérer une hausse du loyer ou de revendre, c’est d’acheter à un prix le plus avantageux possible.
On s’enrichit avec l’argent des autres
Cette formule provocatrice cache un principe essentiel de l’immobilier. Lorsque l’on achète un appartement à un bon prix, en finançant son acquisition par emprunt, on s’enrichit avec l’argent des autres :
- Du locataire, qui contribue chaque mois à payer l’emprunt
- De la banque, qui nous permet d’acheter un appartement auquel nous n’aurions pas pu prétendre
- De l’Etat, puisque les intérêts d’emprunt sont déductibles des impots.
Le fonctionnement de la banque
Les banques ont un principe général, qui consiste à ne pas attribuer un crédit qui vous force à rembourser plus de 33 % de vos revenus nets. C’est une sorte de barrière, que l’on retrouve partout, mais qui ne repose sur aucune loi.
Certes, si vous donnez des gages à votre banquier ou si votre dossier est bien ficelé, vous pouvez aller au-delà.
Tout est affaire de négociation, et de relation avec votre banquier. Olivier Seban raconte qu’il lui est arrivé d’être endetté à 60% de ses revenus. Mais cela est lié à son profil particulier et à ce qu’il présentait comme projet aux banquiers.
Attention cependant
Un crédit engage et doit être remboursé. Il ne faut pas faire n’importe quoi et s’endetter trop.
Il peut arriver que votre appartement soit innocupé, et donc que vous ne receviez pas de loyer. Ce n’est pas dramatique, mais cela se prévoit.
Olivier Seban dévoile une astuce qu’il utilise : Quand il achète un appartement, il demande à pouvoir y réaliser des travaux avant même la signature du contrat de vente. Ainsi, il réduit la période nécessaire et il peut le louer plus rapidement.
Que faut-il acheter ?
Les différents critères de choix :
- Les appartements 2 et 3 pièces sont les biens qui circulent le plus et seront donc plus faciles à revendre. Et le mètre carré à la location est plus élevé sur les appartements de petite taille.
- Acheter neuf permet de supprimer quelques soucis d’entretien.
- Il faut viser un quartier milieu de gamme, c’est-à-dire abordable pour une grande partie de la population, ni trop exclusif, ni trop délabré.
- Le rendement : il faut veiller à acheter un appartement dont le rendement (loyer annuel/prix d’achat) ne soit pas en dessous de 7%. C’est la règle que fixe l’auteur.
- On peut également acheter un parking, qui coute moins cher et comporte moins de frais d’entretien.
- Il faut éviter d’acheter des biens qui peuvent être des résidences secondaires, car elles sont dépendantes de la saisonnalité.
Cela fait peut-être beaucoup de critères, mais il ne faut pas placer son argent n’importe où.
Comment trouver un appartement à acheter ?
On peut commencer par les agences immobilières, qui sont les premières informées de bonnes affaires. Etablir une bonne relation avec elles est essentiel. Elles vous permette de faire baisser le prix auprès du vendeur et de négocier.
Contrairement à ce que l’on pense, Internet n’est pas forcément une bonne source, puisqu’il s’y trouve trop de biens, trop d’informations, et que l’information est accessible à tous. Rien ne vaut ce qui ne se sait pas.
Un vendeur pressé sera prêt à réduire son prix plus qu’un autre vendeur. Les ventes dans le cadre de successions sont de bonnes occasions de négocier un rabais également.
Le filon des ventes aux enchères
L’auteur est convaincu que les enchères sont réservées à des professionnels (marchands de biens) et qu’il est difficile de faire de bonnes affaires sans être dans le métier.
Une dernière astuce : L’astuce des entrepreneurs consiste à louer des locaux possédés par le propriétaire de l’entreprise. L’entreprise doit de toutes façons louer un local. Si le directeur de l’entreprise possède les locaux, il peut facturer un prix un peu supérieur au marché, et s’enrichir grâce à ces loyers, tout en augmentant les charges de l’entreprise, ce qui réduira l’imposition.
La Bourse
Il y a deux manières d’utiliser la bourse :
- Par la spéculation en achetant des actions et les revendant rapidement après une plus-value
- Par la détention d’actions à long terme, le revenu des dividendes et les plus-values sur plusieurs années
Pour s’en sortir en bourse, il faut savoir quelles valeurs acheter, quand et quand les vendre.
Une première leçon que s’applique à nous démontrer Olivier Seban, est qu’il faut être dans une attitude où l’on est prêt à perdre de l’argent. Sinon on ne prendra aucun risque, or la bourse, c’est aussi du risque.
Olivier Seban estime qu’il faut acheter au plus tôt, car il est impossible de connaitre le futur des marchés, et que les bonnes entreprises se valorisent avec le temps, donc il faut vite rentrer en bourse.
Idéalement, il ne faut pas vendre ses actions. Ou seulement si on en a besoin. Les dividendes sont un complément de revenus.
L’auteur détaille le fonctionnement des marchés pour essayer de savoir quelles valeurs acheter, c’est-à-dire à quel prix. Même les professionnels se trompent, donc cela n’est vraiment pas évident.
Lorsque l’on achète une action 2 fois, à deux prix différent, ces prix vont se consolider pour former un prix moyen d’achat. Quand une action baisse, c’est l’occasion d’en racheter pour avoir un prix de revient moyen plus faible.
La bourse est aussi un jeu, où nos émotions sont malmenées. Il faut apprendre à se maitriser, et à garder le cap de ses achats, surtout en période de baisse, car la bourse finit toujours par remonter. Trop suivre ses émotions, c’est réaliser des décisions brutales, sur un coup de tête, et par exemple vendre un titre à perte alors qu’il vaudrait mieux le garder.
Il existe un principe général, qui va à contre-courant de ce que l’on peut entendre et qui dit ceci : « Il faut vendre quand tout le monde achète, et acheter quand tout le monde vend ». La bourse est un placement d’excès, et lorsque tout le monde va dans le même sens, cela est inquiétant.
Une autre bonne solution est de confier une partie de son argent à un Fond Commun de Placement, qui placera ces sommes pour vous dans le cadre de ses choix de titres en bourse. On peut arriver à des rendements intéressants grâce à cela.
L’entreprise
Olivier Seban dévoile quelques idées importantes à l’attention de ceux qui veulent développer leur entreprise.
Si posséder son entreprise fait rêver, c’est pourtant une aventure très difficile.
Or, pour réussir en tant qu’entrepreneur, il ne faut pas simplement connaître son domaine, mais il faut être un bon vendeur et avoir une stratégie précise. Il est vraiment important d’avoir une attitude de vendeur et de gagnant.
L’autre élément important est de ne pas seulement créer un produit qui vous plait, mais un produit qui sera demandé par le marché. Vous devez répondre à la demande, ou aux problèmes exprimés par le marché si ce n’est pas une demande propre et lisible. Trop d’entrepreneurs créent des produits pour eux, sans se demander s’ils peuvent avoir des clients.
Il faut savoir reconnaître que l’on a tort et s’adapter. Le monde économique va très vite. Il est important de vérifier que l’on a pris les bonnes décisions et de savoir reconnaître ses torts.
Le développement d’une entreprise appelle des embauches et des ressources. Il vous faudra savoir gérer ces personnes et en tirer le meilleur. Cela demande des qualités propres de management.
A propos de l’activité de franchisé, Olivier Seban estime que c’est une bonne manière de démarrer, mais qu’il ne faut pas compter sur la franchise pour s’enrichir beaucoup. C’est plutôt une solution pour être indépendant.
Quelle que soit l’activité de votre entreprise, il est important de garder en tête ce principe édicté par Olivier Seban dès le début de ce livre : « Payez-vous en premier ». C’est à dire qu’au-delà du salaire, il faut prendre pour vous une partie des bénéfices de l’entreprise et vous les verser en dividendes. Cela permet de continuer à vous enrichir. Et en cas de problème financier, soyez sûr que personne ne pensera à vous pour vous garder une petite part (banquiers, investisseurs …)
Chance et opportunité
Olivier Seban insiste sur le fait que la chance n’est pas un élément clé de l’enrichissement. Quand on observe ceux qui ont de la chance, on se rend vite compte qu’ils ont provoqué leur chance, qu’ils ont mis en place les conditions permettant d’avoir de la chance.
En somme, celui qui ne travaille pas aura forcément moins de chance que celui qui travaille à son enrichissement.
Lorsque l’on est dans un posture de recherche d’opportunités, on remarque que les opportunités sont plus nombreuses que ce que l’on aurait pu penser. Mais c’est là qu’il faudra être sélectif et ne pas se ruer sur la première opportunité. Il faut se demander d’une part si l’on est la bonne personne pour saisir cette opportunité (nous ne saurons peut-être pas gérer le bien immobilier, ou telle affaire n’est pas notre compétence …), et d’autre part s’il s’agit effectivement d’une opportunité.
A cet égard, l’auteur recommande de se fier à sa première impression et de ne pas se lancer si un doute trône dans notre esprit.
Par ailleurs, si l’affaire se fait à plusieurs, il faut bien vérifier que vos associés sont de confiance, et que vous ne serez pas bloqués.
Dormez sur vos deux oreilles
Vous devrez également apprendre à vous protéger au mieux.
Pour l’immobilier, cela signifie s’assurer que les locataires seront solvables. Vous pouvez vous faire aider d’un agence immobilière pour cela. Une assurance sur les loyers permettra également de convaincre le banquier de vous accorder un prêt.
Concernant l’investissement en bourse, il n’y a pas de protection, car si l’entreprise fait faillite, vous perdez votre mise. Pour se protéger au mieux, il faut être prudent et investir progressivement et sur un portefeuille comptant un dizaine d’entreprises différentes.
Pour la création d’entreprise, choisissez un statut à responsabilité limitée, et n’acceptez jamais d’être caution personnelle, c’est-à-dire de mettre en garantie votre patrimoine personnel contre un prêt professionnel. Plus vous aurez de clients variés, moins vous prendrez de risques.
Demandez ! On vous donnera
Olivier Seban nous engage dans ce chapitre à développer notre audace et même notre culot.
Il raconte notamment comment il a réussi à voyager en avion en étant surclassé pendant des années, rien qu’en allant le demander.
S’enrichir est aussi bien souvent une affaire de culot. Les choses ne nous tombent pas dessus, et nous sommes obligés de sortir de notre zone de confort pour obtenir ce que nous souhaitons.
Le courage pousse également à négocier. Et demander quelques points de rabais sur un crédit, c’est la garantie d’économies plus importantes chaque mois pendant toute la durée du crédit (soit au moins 10 ans …).
Il faut donc se forcer à négocier, et apprendre à le faire. La négociation fait partie du commerce, et on ne peut pas parler d’argent sans parler de négociation. Vous ne pouvez pas deviner les vraies motivations de l’autre partie, mais il existe un certain nombre de situations où la négociation est bienvenue, surtout si elle permet de faire aboutir la vente plus rapidement.
L’essentiel, c’est de négocier avec ceux qui sont véritablement en capacité de décider. Il vous faudra essayer de cerner votre interlocuteur, pour comprendre si c’est quelqu’un qui est prêt à entrer en négociation. Sinon vous risquez de vous épuiser sans résultat.
Pour réussir sa négociation, il faut comprendre et respecter l’autre personne, essayer de chercher des concessions de votre côté qui permettent de faire baisser le prix, de chercher des points d’accord qui satisfassent tout le monde.
A vous de jouer
Il est essentiel que vous ayez confiance en vous, en votre capacité à réussir. Nous en sommes tous capables !
Olivier Seban fait le point sur les 2 raisons principales qui lui ont permis de s’enrichir : il a toujours cru en voyant les autres réussir que lui aussi le pouvait, et il a beaucoup travaillé.
La chose la plus importante à retenir est que le principal obstacle à l’enrichissement est le fait de ne rien tenter.
Alors pour démarrer, reprenez l’ensemble de vos actifs et de vos passifs, et faites le point. Faites notamment le point sur vos crédit et débarrassez-vous de certains.
Faites l’inventaire de vos actifs et décidez de ce que vous souhaitez garder.
Enfin, établissez la liste de vos dépenses, et regardez ce que vous pouvez améliorer.
Comme cela, vous prendrez le réflexe de commencer par isoler de l’argent chaque mois qui sera votre rémunération.
Vous serez alors prêt pour passer à la phase d’investissements, comme décrite dans ce livre.
Le mot de la fin, est qu’il reste quelques points auxquels veiller :
- N’ayez pas peur de perdre de l’argent. Vous aurez cela en tête constamment. C’est normal. Mais plus vous travaillerez et connaîtrez votre sujet, moins vous aurez peur. Et si en plus vous investissez prudemment, il ne peut rien vous arriver. Il faut accepter qu’il y a toujours un risque de perdre de l’argent dans ce que vous faites. Une fois ceci accepté, foncez.
- Ne vous dites pas que vous manquez de temps. Malgré un emploi et une famille, il est toujours possible de trouver du temps pour s’organiser, travailler, visiter, étudier des affaires.
- Soyez forts face aux avis des autres. Vos proches, vos collègues auront tous des avis sur ce que vous entreprenez. Ecoutez, mais n’y prenez pas trop attention. Ayez vos propres convictions. Ils ne savent pas ce que vous faites. Ils n’ont pas travaillé comme vous et creusé le sujet. Et parfois ils ne le reconnaissent pas. Soyez indépendants.
- Ne soyez pas impressionné par l’apparence. Ce n’est pas parce que d’autres ont l’air de gagner beaucoup ou d’avoir constitué un patrimoine que cela doit représenter une difficulté pour vous, ou vous faire douter. Vous ne savez pas quel crédit à la consommation votre voisin a pris pour sa voiture.
Ayez confiance en vous, travaillez et apprenez un maximum de choses. Il faut lire, écouter, se renseigner.